C'est avec beaucoup de sérénité que je prends le départ de mon 6ème Nice. J'ai vraiment envie de bien faire et d'aller grapiller un slot qui me fuit, ici, sur la Prom'.
Cette année la perte de mon boulot, je me dis que c'est le moment de me mettre à fond dans cet objectif.

Nice, cette année a lieu le 24 juillet 2017 en raison des attentats de Nice : Le Maire Estrosi, en hommage des victimes a voulu que les premières épreuves sportives aient lieu après la date anniversaire de cette tragédie, donc après le 14 juillet. C'est donc une édition inédite en plein cagnard.... 

La natation se passe très bien, mais je m'y emploie peut être un peu trop : je sors de l'eau en un peu plus de 56'

La partie vélo : Comme à mon habitude, je me laisse aller à vouloir dès les premiers hectomètres rouler fort pour éviter les groupes et de me prendre un carton. Je sais que j'y laisse pas mal de plûme, mais c'est dans mon tempéramment. Je décide donc de bien m'alimenter pour éviter une fringale. C'est dans la première difficulté (la montée vers le col de l'ecre via les gorges du Loup) que je sens les jambes perdre leurs forces. Je me rends compte que je me suis trop alimenté (limite une hyperglycémie) et décide donc de m'arrêter de m'alimenter en ne privilégiant que le liquide.
Au col de l'Ecre, je retrouve des sensations et continue mon chemin.
La chaleur s'installe et le retour par Carros est vraiment difficile, mais je reste proche des 5h30 de vélo à la fin.

Le Marathon : Je pose le vélo déjà bien entamé et je fais l'erreur de partir sur des bases que je m'étais fixé 4'25/4'30. Complètement absurde car avec de telles chaleurs, il ne faut pas se focaliser sur ces objectifs, surtout quand je me rends compte que bons nombres de personnes tombent comme des mouches, mais faire sa course en tenant compte de cette donne. Je me vide donc de mon énergie bêtement et surtout de mon mental. Et ce qui devait arriver arriva : le mental n'y est plus dans le 3ème tour à force de voir du monde me dépasser. Il s'agit là d'une deuxième erreur car en roll start, on ne sait pas où en sont les autres. Il faut faire sa course et c'est tout. J'arrive à faire repartir le mental, mais en perdant de précieuses minutes. Le marathon est assez catastrophique en 3h39, mais on récolte ce que l'on sème...

Et oui, je finis en 10h17, certes, loin de mon meilleur résultat, mais 9me de ma catégorie. Je n'aurai pas eu cette baisse de mental, le résultat aurait pu être autre, qui sait !!!

Mais même après plus d'une douzaine d'IronMan à mon actif, j'apprends de mes erreurs et c'est bien comme cela qu'il faut le prendre....