Dimanche avait lieu l’Half de Carcassonne. Le moindre que l’on puisse dire, c’est que la Team TCC nous avait concocté un parcours digne des plus grosses courses : parcours vallonné aussi bien sur la partie vélo que pédestre.
Et pour une reprise dans la compétition, le challenge était lancé...
Un départ avec une centaine de concurrents, une eau entre 19 et 20°C, tout était réuni pour une longue journée sportive…
- Une natation où il n’a pas fallu se battre pour se frayer un chemin. La technique a pu très simplement se mettre en place. Pour une fois, je n’ai pas voulu me griller en nageant seul ; je me suis mis dans les pieds d’un nageur et je lui prenais de temps en temps le relais histoire de faire le travail et ne pas trop abuser. Très vite, 3 bons nageurs ont fait le trou.
Une sortie à l’australienne a permis de juger cet écart et d’effectuer un changement de rythme pour la deuxième boucle. Pas le temps de se dire « je gère ou pas », la sortie de l’eau se faisait déjà. Un raidillon nous attendait pour rejoindre le parc à vélo. A peine arrivé, les 3 premiers avaient déjà enfourchés leur vélo. Transition un peu lente de ma part (je suis un diesel !!!) et dès les premiers hectomètres, les difficultés se présentaient à nous pour bien se réchauffer.
- La partie vélo, une succession de montées et de descentes plus ou moins techniques et plus ou moins dangereuses voire accidentées. Nous devions à quelques endroits partager les chemins avec une compétition de VTT qui avait lieu en même temps. J’ai pu rattrapé deux concurrents dans ce qui était l’une des plus grosses ascensions du premier tour. 15kms avant le demi tours, j’ai vu revenir sur moi une fusée. Il m’a littéralement déposé en vélo ; c’était le futur vainqueur (Frédéric LOREE de Pau Tri) de l’épreuve avec un très très gros vélo. Un second concurrent de Pau Tri m’a dépassé en emmenant un gros braquet (peut être trop) dans un petit col où nous étions (le deuxième à l’issu du vélo).
Le deuxième tour a été tout aussi intense pour nos mollets. Le vent s’est levé petit à petit au même rythme que les pentes que nous trouvions en face de nous. Gestion de A à Z de ce second tour, personne en vue devant ou derrière moi ; il était aucunement intelligent de se griller bêtement…
- Vélo posé après un peu plus de 3h20 pour faire les 102kms au compteur. Aucun moment de répit à la transition !!! Nous attaquions directement par une montée de 1km sur l’asphalte. Au 2ème km, nous rencontrions un chemin de terre vallonné pour bien nous casser les jambes. Je remonte sur le 3ème du TOAC. La chaleur se faisait ressentir. Demi tour au pied de la Cité (çà valait bien le détour et tous ces sacrifices !!!), Puis au 6ème km, je rattrape le second du de Pau Tri qui marche, vraisemblablement coup de chaud et trop de force laissée dans la bataille !!! Retour au parc à vélo et plus que 9kms à se coltiner. Une série de montées casse-cul, descentes autour du lac, qui font mal, un petit tour dans la forêt sur de la terre battue, puis un dernier tour du lac avant de rallier l’arrivée. Un peu plus de 1h20 pour faire la partie pédestre et un temps final de 5h16. Le premier était loin devant à 12min ; il avait de quoi gérer et à mener sa course de la plus belle des manières….
En résumé, un parcours vélo et pédestre comme je les aime avec des sensations, du dénivelé, des changements de rythme, des difficultés à en revendre ; un podium en individuel qui ne m’était encore jamais arrivé ; une ambiance festif orchestrée d’une main de maître par le TCC. Ils savent vous accueillir comme si vous étiez chez vous, il ne manquait que les bières…
Les vachettes du club (JC, Mathieu, Jeff et Patrick) ont également bien gazé et ont su porter au plus haut les couleurs du club. A noter une excellente 15ème place de JC qui faisait là son premier Half (et pas des moindres !!!).
Notre réussite n’aurait pas eu la même saveur sans le soutien et les encouragements de nos supporters venus en masse et parfois de loin pour nous booster !!!
Cette course m’a bien remotivé, là où le mental avait un peu flanché depuis la mi-juillet.
La fin de saison n’est peut être pas encore finie…
To be cotinnued