La passion du longue distance...

10/10/2010

Analyses

posté à 17h32

Au lendemain de la course, après que la fatigue se soit estomper un peu, je vais peut être revenir sur ma dernière phrase postée précédemment.

En fait, il faut refaire cette course rapidement. Même si cette course est dure, il faut mettre rapidement à profit les acquis et expériences qu'on en ressort.

En résumé, il s'agit d'une course atypique qu'il convient de préparer spécifiquement comme on peut le faire au début avec Embrun.

J'ai eu l'impression hier de faire mon premier Embrun, tellement j'ai pu être impressionné. Ceci engendre des erreurs qui auraient peut être gommé facilement. Par exemple, pour la Natation, j'aurais dû analyser plus en détail le parcours et partir sur la gauche qui permettait de ne pas être pris en étau et de ne pas être dans la masse (je suis parti à l'opposé et n'ai pas pu me sortir de la masse). A trop vouloir gérer l'aller en vélo, on se laisse aller dans un faux rythme. Et quant au marathon, je n'ai pourtant aucune fois marcher (même au ravito), mais n'ai pas trouvé ma foulée habituelle. Dans Alii Drive, je suis resté scotché littéralement face à la chaleur et l'humidité. Impossible d'allonger la foulée et de trouver mon rythme. Cà n'est qu'une fois sur Queen Ka'ahumanu Highway que j'ai pu trouver un petit rythme. Lors de notre séjour, il aurait fallu courir d'avantage pour s'impreigner de ces conditions spéciales. Il faut dire que les 3 jours d'état grippal n'ont pas aidé non plus. D'ailleurs, Chritie Wellington, la tenant du titre chez les femmes, a subi prendre le départ à cause d'une grippe. 

Oui, cette course est atypique car les difficultés sont multiples : densité et niveau représentés, chaleur, humidité, dénivelé que ce soit sur le vélo que sur le Marathon, vent et raffale de vent à Hawi et après.

Mais j'ai suivi les conseils de Yves Tabarant, notre sexagenaire du Sud Ouest, champion du monde de sa catégorie 4 ou 5 fois. Nous l'avions vu à la parta party de l'organisation et nous avais mis en garde sur ces différents points. Il en avait conclu que pour son premier, il convient de ne pas s'enflammer, de faire une course réfléchi et d'en profiter. La saison est effectivement longue et la fatigue serait venu rapidement si nous avions pris des risques dès le début.

L'ambiance de course, ENORME. Tout le monde est au petit soin avec nous de notre arrivée au parc à 5h3O, lors de la cours et point ravito qu'à l'arrivée. Des Hang Loose pouvait se voir sur les mains des Hawaiens, des Good Job tout au long du vélo et du Marathon. Les hawaiens savent recevoir et mettre l'ambiance pour que la fête soit des plus belles.

 

Pour tout ce qui a été dit, il convient de revenir ici,dans cette île magique, difficile à dompter car unique, mais MAGIQUE. Je me répète, mais c'est bien un paradis en enfer. Kona ne serait pas Kona sans ce côté atypique. Nous nous sommes qualifiés pour souffrir, c'était bien écrit dans le slot ;)

Alohaaaaaaa

 


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