La passion du longue distance...

10/09/2010

IronMan Zurich : la course parfaite...

posté à 17h27 dans "Accueil"

C'est avec l'envie de faire une course " sans regret " que nous arrivâmes, Jean Charles et moi-même à Zurich. JC venait de louper sa qualif' à Frankfurt, et arrivait avec un bon mental pour repartir avec son "slot " qu'il aurait dû avoir à Port McQuarie en 2009.

En ce qui me concerne, c'est le pari de faire un second IM, 1 mois après tout juste celui de Nice. Et pourquoi pas tenté l'impossible... 

Les 3 jours d'attente ont été un calvaire : pluie, pluie, pluie... Rien de tel pour avoir le mental dans les chaussettes. Heureusement, la pasta party et le cadre traditionnel que nous avons eu pour cet évenement nous ont redonné un peu de baume au coeur. La veille de la course, c'est avec de la fatigue générale que la journée se déroula et puis arriva 22h, mal au casque, pseudo malade. Déjà le temps d'aller dormir...

Et 4h00 sonna !!! Incroyable, moi qui tourne toujours dans tous les sens la veille d'un grand rendez-vous, j'ai dormi comme un loir et les batteries étaient rechargées.

 

Résumé de la course :

 

- Un coup de chaud dès le départ Natation. Trop de monde dans l'enceinte des triathlètes. Je pensais que les spectateurs ne seraient pas aussi proches de nous : impossible de me frayer un chemin pour bien me placer au départ. Avant même d'arriver à l'arche de départ, je vois que tout le monde part dans l'eau (quoi!!!!!! déjà le départ?????). Non, il devait se faire dans l'eau en théorie. Je me suis donc précipité dans l'eau pour essayer de rapidement mais efficacement me mettre dans les devants, mais à peine arrivé dans le dernier tiers, j'entends le buzz et vois un remous des nageurs. partir en trompe. Cà va être chaud pour remonter tout ce beau monde et pour prendre son rythme de croisière. La première bouée (700m) s'est fait lentement, le temps de dépasser tous ses nageurs et de trouver des espaces libres. C'est à ce moment là que j'ai commencé à pouvoir lâcher les freins et nager enfin à mon rythme. Sortie à l'autralienne et deuxième tour rapide pour rattraper le retard imposé. Une natation en 1h et une transition très rapide.

 

- Les 40 premiers kms vélo sur les chapeaux de roue : un bon 39.5km/h de moyenne. Moi qui suis plutôt de profil grimpeur, je me suis surpris. Les difficultés (3 belles côtes) se sont montés au train. Un public remarquable aux bords des routes qui poussent à aller de l'avant, un paysage magnifique et des villages pittoresques, çà motive pour poursuivre l'effort... Et puis avant le demi-tour pour entamer le second tour, la fameuse montée de Kilchberg noir de monde. On se serait cru dans l'ascension du Tourmalet en plein Tour de France. Que de frissons et d'émotions.

Le second tour s'est fait en relance sur les 30 premiers kms (avec un respect du drafting par la quinzaine de triathlètes que nous devions étre) et puis, le rythme est allé un peu vite et ce groupe de 15 s'est disloqué. J'ai baisé le pied 10km après. Ma priorité était la gestion de la course tout étant efficace sur les prolongateurs. Vélo en 5h00 tout rond.

 

- Marathon : J'ai eu peur d'avoir trop tapé dans les réserves, mais après tout il faut prendre des risques si l'on souhaite aller au bout de son rêve !!! Un parcours vraiment adéquate pour y mettre du rythme, un parcours loin d'être monotone où l'on va dans un sens, puis dans l'autre, sans se rendre compte que les kms défilent. Vraiment excellent !!!! Un premier tour aux sensations en en gardant sous le pied, un second plus rapide, un troisième dans la régularité, et le dernier tour avec les jambes lourdes mais où j'ai pu balancé les chevaux sur les deux derniers kms. Marathon en 3h14

=> Un temps à des années lumières de ce que j'aurais pu prétendre tellement je trouvais cet IronMan trop rapide pour moi : 9h18

5ème en M25 et 4 slots. 2 désistements devant moi et à moi le fameux sésame. Que du bonheur !!!! Je suis surtout très fier de m'être qualifié dans une catégorie relevé et dur pour s'y qualifier. Tellement de personnes me disaient que M25 m'était inaccessible.

Surtout encore une preuve que cette nouvelle manière de m'entraîner me réussit. J'ai trouvé ce bon compromis qui consite à lier vie professionnelle, vie sentimentale et vie sportive...

JC, malgré une bonne natation et les 40kms à plus de 41km/h de moyenne a été dans le dur au 120ème km. Il est rentré comme il a pu et s'est lancé sur le marathon avec une gène aux Psoas. Malgré la douleur, il a su terminer sa course. Il a eu le courage de poursuivre... Respect, JC !!!

Je repars donc mitigé de Suisse : déçu de voir JC repartir sans rien avec une tristesse que je garde encore en mémoire aujourd'hui et heureux de pouvoir tenter une grande aventure avant mes 30 ans.

Hawaii me voilà...

 

ALOHA

 

Vidéo IronMan Zurich, cadeau de ma chère soeur


Autre news:
12/08/2022 : Lureau Sport Training et coaching en cette mi-saison...
09/08/2022 : Votre soutien pour ma participation à Kona 2022
09/08/2022 : Le Hold Up sur l'InronMan France Nice 2022
08/08/2022 : Un format XXL en Occitanie en 2019
08/08/2022 : IronMan Nice 2017
08/08/2022 : Triathlons Half de Salagou VS Half du Lauragais 2017 2017
08/08/2022 : IronMan Vichy 2015
16/08/2015 : Sur mes terres...
18/08/2014 : Au mental depuis l'Izoard...
24/07/2014 : La Mythique...


» Consulter les archives

RSS